Comme un bruit qui cour, a pris son sens parce que les personnages étaient aux prises avec des questions existentielles et métaphysiques d’actualités, dans un monde à enchanter et déterminer par la puissance spirituelle de l’église.
Dans ce contexte, les représentations de l’Enfer et du Paradis étaient encore puissantes dans l’imaginaire collectif.
Chacun menait alors sa vie au regard des lignes significatives du Bien et du Mal, capitalisant pour la vie après la mort, réglant sa conduite humaine sous l’effet de la terreur de l’enfer...
Dans notre société, où il n’existe plus une seule et unique représentation du chômage, mais ou chacun possède sa propre vision de ce que peut-être le farniente, comme un péché capital.
Ce sont ces questions que nous souhaitons aborder en mettant en présence la cigale dans la nature,. En faisant se confronter deux visions du monde, une vision significative au niveau symbolique, le métronome, et celle beaucoup plus contemplative d’un public écrasé par des soucis très terrestres, matériels et pragmatiques.